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Présentation du pays

                                                           hunki jin xiberoan
                                                                    BIENVENUE EN SOULE

                                                        L’ÂME SAUVAGE DU PAYS BASQUE

 
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La Soule ou Zuberoa en basque (1), la plus petite des sept provinces du Pays Basque est située à l’ouest du Béarn des Gaves et à l'est de la Basse-Navarre. Elle est peuplée de 15 484 habitants (2) appelés Souletins ou Zuberrotarrak en basque. Son économie repose surtout sur l’agropastoralisme, la sous-traitance aéronautique et quelques petites industries artisanales dont la fameuse espadrille. La langue locale ou souletin est dérivée du basque (euskera).
Les deux autres provinces du Pays Basque français, sont le Labourd, capitale Ustaritz et la Basse-Navarre, capitale Saint-Jean-Pied-de-Port. Ces provinces associées au Béarn forment le département des Pyrénées-Atlantiques.

(1) Xiberoa en souletin.
(2) Recensement de 1999.

La Soule administrative (1) est une zone rurale à faible densité de population.
Population (1999) : 13471 habitants, et 15 484 pour toute la Soule historique.
Densité démographique : 20 hab./km² (dont 8,7 hab/km² canton de Tardets et 32 hab/km² canton de Mauléon).
Évolution démographique : depuis 1836 la population a diminué de moitié. Le canton de Tardets est le canton du département qui s’est le plus dépeuplé au cours de ces trente dernières années.
Indice natalité : 7,9 pour 1000 habitants (moyenne française 12, 8).
Indice de mortalité : 15,8 % pour 1000 habitants (moyenne nationale 9, 2).
Les moins de 20ans :18 % de la population en 1999.
Les plus de 60 ans : 33 % de la population en 1999.

Les secteurs d’activité en 1999 :
dans l’industrie 27 % de la population active dans le canton de Mauléon et 11 % dans le canton de Tardets ;
dans le tertiaire 47 % de la population active dans le canton de Mauléon et 44 % dans le canton de Tardets ;
dans la construction 6 % de la population active dans le canton de Mauléon et 12 % dans le canton de Tardets ;
Taux de chômage 10 % en 1999.

Environ 502 établissements industriels.
Environ 1087 exploitations agricoles (élevages de bovins, ovins et maïs).
Environ 158 commerces et 170 sociétés de service.

(1) Cantons de Mauléon et de Tardets




                                                           Armes de Soule

« De gueules au lion d’or » tel est le blason de la Soule.
Ce blason est relativement récent. On le doit à Jean de Jaurgain (1842-1920). Voir le chapitre « Personnages du pays ». C’est en fait celui du seigneur de Mauléon, car le pays en tant que tel ne possédait pas de blason propre.
Un livre : Histoire en drapeaux et blasons du Pays Basque de Patrice de La Condamine. Éd. Les enclaves libres.

151 Blason de la Soule 2




                                                         Origine du nom
 
Dans la Guerre des Gaules vers 50 avant J.-C., César, faisait mention des Sibusates, habitants une vallée qui semble être celle formée par le Saison. Ces Sibusates, sous Pline l’Ancien, 130 après, deviennent les Sibylattes. Ils vivent dans le pagus Solensis (1). Lors de la défaite en 636, des troupes mérovingiennes du duc Arimbert, face aux troupes vasconnes, Frédegaire, chroniqueur franc, mentionne la « vallis Subola », nom venant probablement du basque Zuberoa (Xiberoa en souletin), signifiant forêt noire. Ce nom a été repris par la suite, à plusieurs reprises, par les chroniqueurs, pour devenir au XIIIe siècle, Sola, puis au XIXe siècle, Soule. Donnant ainsi le nom de Souletins, à ses habitants.

(1) On peut traduire par comté.




                                                    Naissance d’un département

En 1790, les provinces basques ont été unies au Béarn, pour former le département des Basses-Pyrénées. Le Bigourdan Bertrand Barère de Vieuzac, responsable de la commission de la départementalisation sous la Constituante, avec son partenaire, Joseph Garat de Bayonne, sont plus ou moins à l’origine de ce regroupement administratif. Pour quelle raison lier le Béarn aux provinces basques et non à sa voisine la Bigorre, confronté au même destin historique ? Henri IV de France, vicomte du Béarn, n’avait-il pas été le dernier comte de Bigorre ? Béarn et Bigorre avaient non seulement une histoire commune depuis des siècles, mais aussi une langue administrative et des usages communs, tel le pastoralisme, l’application des fors, du droit d’aînesse et l’absence de la loi salique. Mais le Bigourdan Barère ne pouvait former un département avec l’ancienne possession des Bourbons, berceau de la dynastie honnie. Il fallait partager les centres de pouvoir. Il créa le département des Hautes-Pyrénées composé de l’ancienne Bigorre et de quelques territoires situés au nord. De son côté, Joseph Garat le Basque (aidé de son frère), ne voulait pas d’un département du Bas-Adour avec Bayonne et Dax. Il craignait la domination de Dax. Il ne voulait pas plus, avec l’appui de tous les députés basques, que les trois provinces basques fassent partie d’un département avec le Béarn. La seule solution valable à leurs yeux était un département basque fondé sur des bases linguistiques et économiques. Mais la Constituante influencé par le député de Nay, Mourot et la « défection » de l’évêque d’Oloron (1) n’en tint pas compte. Ellle forma le département des Basses-Pyrénées, comprenant le Béarn, le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule. Les deux villes importantes Bayonne et Pau n’étant distantes que de deux journées de diligence.

Avec le port de Bayonne, le Béarn obtenait ainsi une ouverture sur l'outre-mer.
Les parlementaires ajoutèrent au nouveau département, la principauté de Bidache, la seigneurie de Louvigny (terres des Marsan) et les territoires entourant la ville de Bayonne. Il faut préciser que Bidache appartenait déjà administrativement, sous l’Ancien Régime, à la Basse-Navarre et Louvigny au Béarn.

Cette union installa la préfecture et le conseil général à Pau (dans l'ancien Parlement). Mais elle dota le nouveau département de quatre sous-préfectures, une à Oloron et une à Orthez en Béarn, et deux en provinces basques, à Bayonne et Mauléon. Orthez et Mauléon perdirent plus tard cette fonction. Mauléon en 1926. De même, pour faire bon poids, elle donna au titulaire de l'évêché de Bayonne, le titre d'évêque d'Oloron et de Lescar (les évêchés de ces deux villes béarnaises ont été supprimés par le Concordat).
En 1970, le président du conseil général, Jean-Louis Tinaud, de passage au gouvernement, en profita pour faire modifier le nom Basses-Pyrénées qui n'était pas très flatteur, ni commercial. Le nouveau nom, Pyrénées-Atlantiques a l'avantage de conserver le code 64.

(1) Ce dernier avait son évêché en Béarn. Il ne voulut pas que la Soule et le Béarn soient séparés.

Le département des Pyrénées -Atlantiques :http://www.lasoule-leguide.fr/images/cartes/01-Soule-Admi_Locali.jpg



 
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